Plus de la moitié des habitants de Nairobi vivent dans des quartiers informels et des bidonvilles où les conditions sont très précaires. Ils ont un accès limité à de l’eau propre, aux installations sanitaires, aux services de santé, aux écoles et aux autres services publics de base. Cette situation touche plus particulièrement les femmes et les jeunes filles. Dans ce document, Amnesty International demande au gouvernement de veiller à ce que les habitants de quatre bidonvilles spécifiques puissent accéder de manière satisfaisante aux toilettes et aux salles d’eau, et à ce qu’un maintien de l’ordre y soit assuré. L’État kenyan doit respecter le droit à un logement décent pour les habitants de toutes les zones de Nairobi et pas uniquement celles où vivent les personnes à revenus moyens ou élevés.