Libye

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.
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Cette année encore, les milices, les groupes armés et les forces de sécurité ont détenu arbitrairement des milliers de personnes. Des dizaines de manifestant·e·s, d’avocat·e·s, de journalistes, de personnes critiques et de militant·e·s ont été arrêtés, soumis à une disparition forcée, à des actes de torture ou à d’autres mauvais traitements et contraints de faire des « aveux » devant une caméra. Les milices et les groupes armés ont fait usage d’une force illégale pour réprimer des manifestations pacifiques dans tout le pays. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, poursuivies en justice et condamnées à de longues peines d’emprisonnement ou à la peine capitale en raison de leurs convictions religieuses, de leur identité de genre ou orientation sexuelle réelle ou supposée, ou de leurs activités militantes en faveur de la cause LGBTI. Les autorités, les milices et les groupes armés ont fortement restreint l’espace civique ainsi que l’accès humanitaire aux populations, et ont mené des campagnes de dénigrement contre des organisations libyennes et étrangères de défense des droits humains. Des milices et des groupes armés ont tué et blessé des civil·e·s et détruit des biens de caractère civil lors d’affrontements sporadiques et localisés. L’impunité demeurait généralisée et les autorités ont financé des groupes armés et des milices qui ont commis des exactions. Les femmes et les filles étaient en butte à des violences et à une discrimination profondément enracinée. Les minorités ethniques et les personnes déplacées se sont heurtées à des obstacles dans l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Les gardes-côtes libyens, qui opéraient avec l’appui de l’UE, et la milice de l’Autorité de soutien à la stabilité ont intercepté en mer des milliers de personnes réfugiées ou migrantes et les ont renvoyées en Libye, où elles ont été placées en détention. Des migrant·e·s et des réfugié·e·s privés de liberté ont été soumis à la torture, à des violences sexuelles et au travail forcé ; certains ont été victimes d’homicides illégaux.

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