Alors qu’une commission sénatoriale a commencé à enquêter sur le sujet le 3 novembre 2020, Amnesty International demande au gouvernement philippin de mettre fin à sa pratique odieuse et parfois mortelle du « marquage rouge » – qui consiste à qualifier de « communistes » ou de « terroristes » des groupes ou des individus perçus comme critiques à l’égard du gouvernement. Au lieu de calomnier et de mettre en danger les personnes qui exercent en toute légalité leur droit à la liberté d’expression, le gouvernement devrait s’efforcer d’examiner les critiques légitimes formulées à l’encontre de ses politiques et de ses pratiques.