La défenseure des droits humains Vanessa Mendoza Cortés pourrait bientôt comparaître devant les tribunaux pour avoir défendu en 2019 les droits des femmes en Andorre, notamment le droit à l’avortement, devant un organisme expert de l’ONU. Si elle est reconnue coupable, elle encourt une lourde amende et une inscription sur son casier judiciaire. Les autorités doivent abandonner les poursuites intentées contre Vanessa Mendoza Cortés, au seul motif qu’elle a exercé son droit à la liberté d’expression et défendu les droits des femmes, notamment les droits en matière de sexualité et de procréation, et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l’accès à un avortement sûr et légal en Andorre.
Index: EUR 12/6465/2023