Nigéria. « Pour qui vient le bourreau ? »

Onze femmes et plus de 720 hommes sont actuellement sous le coup d’une condamnation à mort au Nigéria. Ils ont un autre point commun, hormis le fait de ne pas savoir quand ils seront exécutés : ils sont tous pauvres. Dès le premier contact avec la police, puis tout au long de leur procès, jusqu’à la procédure de recours en grâce, les personnes qui manquent de moyens financiers sont particulièrement désavantagées. Amnesty International et l’ONG nigériane Projet de défense et d’assistance juridique (LEDAP) demandent aux autorités nigérianes de décréter un moratoire sur les exécutions, conformément aux recommandations des experts qu’elles ont elles-mêmes mandatés.

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