La violence dans le nord-est du Nigeria en est maintenant à sa deuxième décennie, Boko Haram et l’armée nigériane étant tous deux responsables de crimes de guerre et peut-être même de crimes contre l’humanité. Dans le cadre de ce conflit, les personnes âgées sont passées largement inaperçues, malgré les risques spécifiques et souvent disproportionnés auxquels elles sont particulièrement exposées, que ce soit dans leurs villages, en détention militaire ou en déplacement.
Ce rapport examine les violations et les exactions spécifiques dont les personnes âgées ont été victimes de manière disproportionnée, avec une vulnérabilité qui associe l’âge, le genre et le handicap. Ce rapport analyse en outre comment et pourquoi les acteurs humanitaires ne sont pas parvenus à satisfaire de nombreux droits des personnes âgées, particulièrement en ce qui concerne l’accès à la nourriture, aux soins de santé et à un abri ainsi que leur participation.
