Écrivez une lettre, changez une vie

La campagne annuelle d’Amnesty International Écrire pour les droits transforme la vie de personnes dont les droits ont été bafoués.

Les sympathisant·e·s d’Écrire pour les droits ont la même volonté de faire la différence. Ces dernières années, nous avons constaté un réel changement dans la vie des gens, grâce à votre action. Du Zimbabwe au Guatemala, des militant·e·s ont été libérés et justice a été rendue.

Cette année, notre campagne met en avant des personnes du monde entier, ayant toutes en commun d’avoir vu leurs droits humains bafoués, que ce soit par leur gouvernement, par la police, ou encore par de grandes entreprises, en raison de leur identité et de leurs activités.

Ensemble, nous pouvons lutter pour leurs droits.

Rejoignez Écrire pour les droits dès aujourd’hui.

Merci sincèrement pour vos pensées, votre amour et votre solidarité. Cela signifie énormément pour moi, je ne prends pas ça pour acquis.

Netsai Marova, militante zimbabwéenne de l’opposition

ÉCRIVEZ UNE LETTRE MAINTENANT

Signer une pétition est un excellent moyen de prendre part à la campagne. Mais saviez-vous qu’il y a d’autres moyens de participer à Écrire pour les droits ?

Imaginez que vous êtes enfermé·e, seul·e, sans savoir si quelqu’un s’inquiète de votre sort. Maintenant, imaginez que vous recevez une lettre d’une personne que vous ne connaissez pas, qui vous dit qu’elle croit en vous. C’est ce que de vraies lettres peuvent faire : elles donnent espoir aux personnes qui se retrouvent dans les situations les plus dramatiques. Lorsque des lettres arrivent en très grand nombre, elles sont un rappel sans équivoque aux autorités pénitentiaires et à d’autres que le monde les observe.

Si vous souhaitez prêter votre plume à ce type d’action, téléchargez notre kit de rédaction de lettres ci-dessous.

OBTENEZ LE KIT DE LA CAMPAGNE ÉCRIRE POUR LES DROITS

QUI CONTIENT DES MODÈLES DE LETTRES ET PLUS ENCORE

COMMENT ÇA MARCHE ?

Des personnes dans plus de 200 pays et territoires écrivent des millions de lettres, courriels, tweets et pétitions…
… pour des personnes qui ont été harcelées, menacées et emprisonnées uniquement en raison de ce qu’elles sont…
… et font pression sur des gouvernements, des dirigeant·e·s et des décideurs/décideuses…
… pour faire bouger les choses en contribuant à la libération de militants et militantes et en protégeant des personnes qui luttent pour ce qui est juste.

Exemples d’actions réussies

Joanah Mamombe et Cecillia Chimbiri ont été enlevées et torturées après avoir organisé une manifestation antigouvernementale au Zimbabwe, puis inculpées de diverses infractions, y compris d’avoir simulé leur enlèvement. Nos sympathisant·e·s ont écrit plus d’un demi-million de messages en leur faveur. Le 5 juillet 2022, elles ont été acquittées par la Haute Cour des chefs d’inculpation de « communication d’informations mensongères » et d’« obstacle à l’exercice de la justice ».

Joanah Mamombe et Cecillia Chimbiri

En juin 2021, au Burundi, Germain Rukuki, employé d’une ONG et défenseur des droits humains, a été libéré de prison alors qu’il avait été condamné à 32 ans de réclusion pour de nombreuses charges controuvées. Il avait été incarcéré avant d’avoir pu prendre dans ses bras son plus jeune enfant, né quelques semaines seulement après son arrestation en juillet 2017. Sa famille a fui le pays par crainte des représailles. Germain sera bientôt réuni avec sa famille, après que 400 000 actions ont été menées pour demander sa libération. 

Germain Rukuki

Magai Matiop Ngong n’avait que 15 ans lorsqu’il a été condamné à mort. Mais grâce au soutien incroyable de personnes comme vous, sa peine a été annulée en juillet 2020. Le nombre extraordinaire de 765 000 actions ont été menées dans le monde, notamment sous la forme de lettres et de tweets qui demandaient que la vie de Magai soit épargnée. Et cela a fonctionné !

Magai Matiop Ngong

En mars 2019, le combat de Goulzar Douichenova en faveur des personnes handicapées a fini par payer quand le Kirghizistan a signé la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Nos sympathisant·e·s ont envoyé près de 250 000 messages pour appuyer ses revendications.

Goulzar Douichenova

Mahadine, père de sept enfants et cybermilitant, a été relâché en avril 2018 après avoir passé plus de 18 mois en prison au Tchad sur la base d’accusations forgées de toutes pièces. Quelque 690 000 personnes ont rédigé des lettres en faveur de sa libération.

Mahadine

La lanceuse d’alerte américaine Chelsea Manning a été libérée en mai 2017, après la commutation de sa peine de prison de 35 ans par le président sortant, Barack Obama. Plus de 250 000 personnes ont écrit pour demander sa remise en liberté.

Chelsea Manning

Albert Woodfox a enfin été libéré en février 2017, après 44 ans de détention à l’isolement dans une prison américaine. « Recevoir des lettres de personnes du monde entier est très important. Cela m’a redonné de l’estime de moi-même… [et] de la force. »

Albert Woodfox

Après la mobilisation des sympathisant·e·s d’Amnesty, Moses Akatugba a bénéficié d’une grâce totale en 2015. Il avait été injustement condamné à mort pour une infraction qu’il aurait commise à l’âge de 16 ans. « Les choses ont changé quand Amnesty International est intervenue. »

Moses Akatugba

Ales Bialiatski, un prisonnier d’opinion du Bélarus, a été libéré en 2014 après avoir reçu 40 000 lettres. « L’énorme quantité de lettres m’a donné un puissant sentiment d’optimisme. Lorsque je les recevais, j’étais très, très heureux. »

Ales Bialiatski

Vladimir Akimenkov a été libéré en décembre 2013 après avoir été arrêté à la suite d’une manifestation sur la place Bolotnaïa, à Moscou, en Russie. « Je tiens à exprimer une nouvelle fois ma profonde gratitude. Vos lettres ont influencé ma remise en liberté. »

Vladimir Akimenkov

Le gouvernement mexicain a finalement reconnu sa responsabilité dans le viol de Valentina Rosendo Cantú et d’Inés Fernández Ortega par des soldats. « Sans vos lettres, votre action et votre solidarité, ce moment ne serait pas devenu réalité », a déclaré Valentina.

Valentina Rosendo Cantú et Inés Fernández Ortega

Jabbar Savalan, jeune militant emprisonné en Azerbaïdjan, a été gracié et libéré en 2011 dans les jours qui ont suivi l’arrivée de vos lettres dans le pays. « Le soutien que j’ai reçu était tel que je n’avais pas l’impression d’être en prison. »

Jabbar Savalan

Figure de l’opposition, l’Éthiopienne Birtukan Mideksa a été libérée de prison en 2010 après que sa situation a été mise en lumière lors de l’édition 2009 d’Écrire pour les droits. « Vos lettres m’ont permis de garder espoir dans les heures les plus sombres, lorsque j’en avais besoin. »

Birtukan Mideksa

Pour aller plus loin :

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Plus de 5 millions d’actions en 2022
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