Two people hugging with a big emotional smile and a crowd standing around them.

Écrire pour les droits — Des mots pour changer des vies

Il arrive que l’actualité soit vraiment déprimante. Parfois, le monde semble aller si mal qu’il paraît impossible de l’améliorer. Cependant, la campagne Écrire pour les droits d’Amnesty International montre qu’une « petite » action peut changer beaucoup de choses.

Écrire une lettre, envoyer un tweet, signer une pétition… Vous pensez que vous ne pouvez pas changer le monde avec quelque chose d’aussi simple ? Mais si, vous pouvez !

Depuis les débuts d’Écrire pour les droits en 2001, des millions de gens, comme vous, ont changé la vie de personnes dont les droits humains avaient été bafoués. Depuis cette date, plus de 50 millions d’actions ont été menées, et plus de 100 personnes dont la situation a été mise en avant par notre campagne ont constaté une amélioration de leur cas ! Les quelques minutes prises pour envoyer un tweet ou écrire une lettre ont vraiment aidé celles et ceux que nous avons soutenus dans le cadre de cette campagne, et nous continuons à avoir de l’impact.

Des charges qui pesaient sur des militantes ont été abandonnées

Joanah Mamombe, Cecillia Chimbiri et Netsai Marova, du Zimbabwe, ont été arrêtées en 2020 après avoir mené un mouvement de protestation contre le gouvernement. À la suite de leur arrestation, elles ont été frappées et sexuellement agressées par les autorités. Leurs blessures étaient si graves qu’elles ont dû être hospitalisées.

Alors qu’elles étaient toujours hospitalisées, elles ont été inculpées d’infractions pénales en lien avec la manifestation, puis de nouveau arrêtées et accusées d’avoir menti sur ce qui leur était arrivé. Tandis que Netsai a fui le pays, l’affaire de Joanah et Cecillia a été jugée.

Two women holding letters.
Cecillia Chimbiri et Joanah Mamombe ont reçu des lettres de soutien qui leur ont été envoyées dans le cadre de la campagne Écrire pour les droits.

Dans le cadre de la campagne d’Amnesty Écrire pour les droits 2022, nos sympathisant·e·s ont agi en faveur de ces trois femmes, et Amnesty International Zimbabwe les a soutenues tout au long de leur procès. En juillet 2023, Joanah et Cecillia ont finalement été acquittées. Alors qu’elle lisait des lettres de soutien, Joanah a déclaré :

« Merci infiniment à nos amis d’Amnesty International d’avoir écrit toutes ces lettres. Nous entamons maintenant notre voyage vers la guérison. »

Un défenseur des droits humains libéré

Bernardo Caal Xol, un enseignant et militant écologiste du Guatemala, a travaillé sans relâche à la défense des populations impactées par des projets hydroélectriques sur la rivière Cahabón, dans le nord du pays. En novembre 2018, il a été condamné à plus de sept ans d’emprisonnement pour des accusations forgées de toutes pièces destinées à empêcher son travail de défense des droits humains.

Man sits at a table with a pile of letters.
Bernardo Caal Xol lit des lettres envoyées dans le cadre de la campagne d’Amnesty International Écrire pour les droits. Près d’un demi-million de lettres ont été envoyées pour demander sa libération de prison.

Durant l’édition 2021 d’Écrire pour les droits, plus de 500 000 actions ont été menées pour Bernardo et il a été libéré en mars 2022. Dans un message vidéo adressé aux militant·e·s d’Amnesty International, il a déclaré :

« Moi, Bernardo Caal Xol, membre du peuple maya q’eqchi du Guatemala, je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous. Vous m’avez donné espoir pour la justice, la liberté et l’égalité qui doivent prévaloir pour tous les peuples et toutes les nations. »

Un père de trois enfants et sa famille de nouveau réunis

Le 30 juin 2021, le défenseur burundais des droits humains Germain Rukuki a été remis en liberté après avoir purgé quatre des 32 ans de réclusion auxquels il avait été condamné. Il avait été déclaré coupable de nombreuses charges controuvées liées à son travail en faveur des droits humains.

Il a été incarcéré avant d’avoir pu prendre dans ses bras son plus jeune enfant, né quelques semaines seulement après son arrestation en juillet 2017. Sa famille a dû fuir le pays par crainte des représailles. D’abord dans l’incapacité de quitter le Burundi après sa remise en liberté, Germain a finalement retrouvé sa famille en Belgique en février 2022.

A reunited family standing together in an airport.
Le 5 février 2022, Germain Rukuki a enfin retrouvé sa famille en Belgique. Après plus de quatre années passées en prison, il a rencontré son plus jeune fils pour la première fois.

Des sympathisant·e·s à travers le monde ont mené plus de 436 000 actions pour obtenir sa libération. Il a déclaré à Amnesty International :

« Écrire pour les droits a vraiment un impact positif. Grâce à leur soutien, moi, Germain Rukuki, je suis sorti de prison encore plus déterminé à défendre les droits humains. »

Vous aussi, vous pouvez changer le monde, et voici comment

L’édition 2023 d’Écrire pour les droits arrive bientôt ! La prochaine campagne mettra en avant 11 personnes qui ont payé un lourd tribut pour avoir osé défier les puissants.

Si vous doutez que vos mots puissent faire changer les choses, Jani Silva, une militante écologiste vivant en Colombie, peut vous assurer que c’est le cas. Sa courageuse opposition à la pollution environnementale et aux atteintes aux droits humains a eu des conséquences terrifiantes. Elle a été harcelée, intimidée et menacée de mort. Après l’édition 2020 d’Écrire pour les droits, Jani a déclaré :

« Je suis tellement reconnaissante pour ces lettres. Du fond du cœur, je peux dire que cette campagne m’a permis de rester en vie. C’est ce qui les a empêchés de me tuer, parce qu’ils savent que vous êtes là. »

Transformez la vie de personnes dont les droits ont été bafoués

Écrivez pour les droits dès aujourd’hui