« Les murs ont des oreilles ». L’effet paralysant de la surveillance au Soudan du Sud – Synthèse et recommandations

Le gouvernement du Soudan du Sud exerce une surveillance des communications au moyen d’au minimum un type d’équipement acheté en Israël. Amnesty International a découvert que, au moins entre mars 2015 et février 2017, l’entreprise israélienne Verint Systems Ltd, filiale de la société américaine Verint Systems Inc., avait fourni aux autorités sud-soudanaises, notamment au NSS, par le biais du réseau Vivacell Network of the World, des équipements d’interception des communications et des services annuels d’assistance. C’est préoccupant car ni le cadre juridique sud-soudanais réglementant la surveillance, ni le régime israélien d’autorisation des exportations ne sont conformes aux normes internationales relatives aux droits humains.

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