Soudan du Sud

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.
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Vue d'ensemble

Les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, ainsi que le droit de circuler librement, ont été réprimés. Des journalistes, des militant·e·s, des personnes critiques à l’égard des autorités et des membres de l’opposition ont fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires, ainsi que d’actes de torture et d’autres mauvais traitements. Une personne ayant critiqué le gouvernement a été rapatriée de force depuis le Kenya et placée en détention prolongée par le Service national de la sûreté (NSS). Les forces de sécurité et des groupes armés ont commis de graves atteintes aux droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des homicides illégaux et des violences sexuelles et fondées sur le genre liées aux conflits. Les différentes parties ont également recruté et utilisé des enfants. Un organe des Nations unies en charge des droits humains a dénoncé l’impunité dont jouissaient toujours certains hauts responsables gouvernementaux coupables de graves violations des droits humains. Le Conseil des ministres a approuvé plusieurs projets de loi relatifs aux crimes perpétrés par le passé et aux réparations pour les victimes. La situation humanitaire demeurait catastrophique. Selon les estimations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires [ONU], environ 76 % de la population a eu besoin d’aide humanitaire durant l’année. Des millions de personnes étaient confrontées à une forte insécurité alimentaire. Les services de santé étaient essentiellement assurés par des donateurs internationaux. Le pays comptait deux millions de personnes déplacées, et près de 2,23 millions de Soudanais·es du Sud avaient trouvé refuge dans des pays voisins. Les phénomènes liés au changement climatique (inondations, sécheresses, etc.) ont privé quelque deux millions de personnes de nourriture ou de terres agricoles.

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État de la peine de mort

Non abolitionniste

La peine de mort est inscrite dans la législation

Voir le rapport d’Amnesty International 2023/24

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