Les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, ainsi que le droit de circuler librement, ont fait l’objet de restrictions. Les personnes qui critiquaient le gouvernement ou qui militaient étaient exposées au risque de disparition forcée, d’arrestation et de détention arbitraires, ainsi que de torture et d’autres mauvais traitements. Le Service national de la sûreté (NSS) agissait en toute impunité, et il n’a pas tenu compte d’une décision de justice ordonnant la libération d’un détracteur du gouvernement maintenu en détention. L’ONU a fait état de nombreuses atteintes aux droits humains, telles que des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles et fondées sur le genre liées au conflit, ainsi que l’enrôlement et l’utilisation d’enfants par des groupes armés. Le Parlement a adopté deux lois sur la justice de transition visant à promouvoir la réconciliation et à apporter réparation aux victimes du conflit ayant débuté en 2013. L’insécurité alimentaire s’est aggravée en raison de la poursuite du conflit, des inondations, des déplacements et de la hausse du coût de la vie. Les trois quarts de la population avaient besoin d’aide humanitaire et de protection. Le gouvernement n’a pas mis en place de politiques de préparation et d’atténuation adéquates pour faire face aux graves risques induits par le changement climatique.
Lire la suiteLa peine de mort est inscrite dans la législation
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