Les forces de sécurité du gouvernement et les groupes armés ont perpétré de graves atteintes aux droits humains, se livrant notamment à des homicides, à des violences sexuelles, à des enlèvements, à des placements en détention, à des actes de torture et d’autres mauvais traitements, à l’enrôlement et l’utilisation d’enfants, ainsi qu’à la destruction de biens civils. Au moins 24 personnes, dont un enfant, ont été exécutées de manière extrajudiciaire par les forces gouvernementales. L’utilisation des violences sexuelles liées aux conflits restait généralisée et systématique, et il était rare que les personnes soupçonnées de tels agissements ou d’autres crimes de droit international soient poursuivies. L’accès à l’aide humanitaire était limité et des millions de personnes se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Le gouvernement n’a pas respecté, protégé, promu et mis en œuvre le droit à la santé. Les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ont été bafoués. Des condamnations à mort ont été prononcées et des exécutions ont eu lieu. Un projet de détournement des eaux d’un fleuve risquait d’avoir des répercussions négatives sur les populations et sur la faune et la flore sauvages de la région.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi