Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inique alors qu’il était mineur. Nous devons agir pour lui sauver la vie.

Mohammad Reza Haddadi a été condamné à mort en 2004, alors qu’il n’avait que 15 ans. Son exécution a été programmée et annulée six fois – la dernière fois, elle n’a pas eu lieu en raison de l’indignation mondiale qu’elle soulevait. Il a désormais passé 14 ans, soit une grande partie de sa jeunesse, dans une angoisse extrême et avec le traumatisme permanent de son exécution imminente.

Après son arrestation, Mohammad Reza a avoué un meurtre au cours de ses interrogatoires. Mais il est rapidement revenu sur ses déclarations, affirmant n’avoir avoué que parce que deux autres suspects l’y avaient contraint. Les deux autres hommes sont par la suite eux aussi revenus sur leurs déclarations impliquant Mohammad Reza dans le crime. Ils ont été condamnés à des peines de prison pour meurtre.

Et pourtant, Mohammad Reza risque toujours d’être exécuté. C’est injuste. Cette affaire met en évidence le recours honteux de l’Iran à la peine capitale contre des personnes âgées de moins de 18 ans, ce qui est contraire au droit international relatif aux droits humains.

EN CONDAMNANT UN MINEUR À MORT, L’IRAN ENFREINT LE DROIT INTERNATIONAL.