Entre octobre 2019 et juillet 2020, au moins 50 personnes ont été tuées en Guinée lors de manifestations contre le changement de Constitution impulsé et réalisé par le pouvoir en place, et lors de protestations contre le manque d’électricité et contre la gestion des barrages sanitaires mis en place pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Près de 200 autres personnes ont été blessées et vivent pour certaines d’entre-elles avec de graves séquelles. Des dizaines d’opposants ont été arrêtés et détenus arbitrairement. Ces violations massives des droits humains sont restées impunies.