Mohamed Lamine Haddi, un militant sahraoui, souffre de problèmes de santé après avoir observé une grève de la faim pendant 69 jours afin de protester contre les mauvais traitements qu’il a subis à la prison de Tiflet II – à Rabat, au Maroc – et contre son maintien en détention à l’isolement depuis plus de trois ans. En juillet 2017, ce militant a été condamné à 25 ans de prison après le procès collectif et inique de « Gdeim Izik », qui s’est appuyé sur des « aveux » arrachés sous la torture.