En dépit du fait qu’il attendait une décision de la Cour suprême sur un recours qu’il avait formé, un homme de 30 ans issu de la minorité kurde d’Iran, Behrouz Alkhani, a été exécuté mercredi 26 août, à l’aube.
Amnesty International a également appris que les autorités avaient jusqu’à présent refusé de rendre la dépouille de Behrouz Alkhani à sa famille.
« L’exécution de Behrouz Alkhani alors qu’il attendait toujours que la Cour suprême statue sur un recours contre sa condamnation à mort est un acte cruel des autorités iraniennes, contraire tant à la législation nationale qu’au droit international, a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Il est révoltant en outre que les autorités aient ajouté à la tristesse et à la souffrance des proches de Behrouz Alkhani en refusant de leur donner sa dépouille pour qu’ils puissent l’enterrer. »
Il est révoltant en outre que les autorités aient ajouté à la tristesse et à la souffrance des proches de Behrouz Alkhani en refusant de leur donner sa dépouille pour qu’ils puissent l’enterrer.
Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International
« Que les autorités aient procédé à cette exécution en dépit d’un recours en attente contre cette condamnation à mort prononcée à l’issue d’un procès inique, et d’appels internationaux en faveur d’un sursis, témoigne de leur mépris de la justice. Cette exécution montre une fois de plus leur détermination à poursuivre la série d’exécutions qui, depuis le début de l’année, a entraîné la mort de plus de 700 condamnés en Iran. »
Pour en savoir plus sur ce cas, reportez-vous au communiqué suivant :https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/08/iran-halt-execution-of-kurdish-man-due-to-be-carried-out-tomorrow-morning/