Le 24 mars 2020, Karim Tabbou, leader du parti politique de l’opposition algérienne, l’Union Démocratique et Sociale (UDS), a été condamné à un an de prison et à une amende de 50 000 dinars algériens (environ 365 euros) pour des accusations forgées de toutes pièces relatives à l’« incitation à la violence » et à l’« atteinte à la sécurité nationale », en lien avec un discours vidéo publié sur la page Facebook de son parti, dans lequel il critiquait sans violence le rôle de l’armée dans la politique. Karim Tabbou est maintenu en détention à l’isolement prolongé depuis son arrestation en septembre 2019.