Les autorités ont maintenu la fermeture de l’espace civique et réprimé sévèrement les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association. Elles ont continué d’écraser l’opposition pacifique en utilisant des accusations infondées de « terrorisme », notamment contre des militant·e·s politiques, des journalistes, des syndicalistes et des défenseur·e·s des droits humains. Elles ont durci la peine encourue pour sortie illégale du territoire algérien et instauré une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour aide à la sortie illégale du territoire. Au moins 31 404 personnes réfugiées ou migrantes ont fait l’objet d’expulsions collectives et illégales vers le Niger. Les autorités n’ont pas enquêté sur des allégations de torture et d’autres mauvais traitements. La société civile a recensé 48 féminicides ; le pays ne tenait toujours pas de statistiques officielles exhaustives sur les violences liées au genre. Une sécheresse prolongée due au changement climatique a eu des effets néfastes en matière de droits humains. Les autorités ont pris des mesures pour lutter contre l’inflation ; l’augmentation des prix des denrées alimentaires a ralenti, mais est restée élevée.
Lire la suiteLa législation prévoit la peine de mort, mais aucune exécution n’a eu lieu depuis 10 ans
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