Le 3 mars dernier, le président Gustavo Petro a déclaré que les organisations de la société civile du Catatumbo sont « imprégnées » par les groupes armés, et « subordonnées » à ceux-ci. Outre le fait qu’elle est injustifiée et inacceptable, cette déclaration met en danger les membres de ces organisations et légitime la violence qu’ils subissent depuis la mi-janvier, de même que la population civile du Catatumbo en général.