Les défenseur·e·s des droits humains ont continué d’être la cible d’attaques, de menaces et d’actes de harcèlement en raison de leurs activités ; les militant·e·s des droits relatifs à la terre, au territoire et à l’environnement étaient particulièrement exposés. Cette année encore, des personnes qui avaient combattu dans les rangs des Forces armées révolutionnaires de Colombie-Armée du peuple (FARC-EP) ont fait l’objet de menaces ; plusieurs ont été assassinées. Les attaques contre les organes de presse et les professionnel·le·s des médias se sont poursuivies, mettant en danger la liberté d’expression. Des cas de recours excessif et inutile à la force par des agents de l’État ont été signalés. Des responsables et des militant·e·s indigènes ont été attaqués et tués. Dans les zones où des groupes armés d’opposition étaient toujours actifs, des communautés autochtones et afro-colombiennes ont été déplacées de force, ce qui a placé certaines d’entre elles en situation de crise humanitaire. La Commission de la vérité a publié un rapport final dans lequel il était reconnu que des violations des droits reproductifs avaient été commises pendant le conflit armé qui a duré de 1964 à 2016. La Juridiction spéciale pour la paix (JEP) a inculpé plusieurs ex-membres de l’armée, des civils et des anciens commandants des FARC-EP de crimes contre l’humanité et crimes de guerre perpétrés pendant le conflit. L’avortement a été dépénalisé. De nouvelles agressions de personnes LGBTI ont eu lieu. Les violences fondées sur le genre persistaient et les victimes continuaient de se heurter à des obstacles pour accéder à la justice, à la vérité et à des réparations. Les Vénézuéliennes réfugiées étaient en butte à des violences et à des discriminations en raison de leur nationalité et de leur genre.
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