Malgré les pourparlers de paix et les déclarations de cessez-le-feu, les civil·e·s ont continué de subir les répercussions du conflit armé et d’être victimes de violations des droits humains. Un très grand nombre de personnes ont notamment été déplacées de force. Le gouvernement n’a pas mis en œuvre de réforme globale de la police, mais a présenté des modifications de la réglementation concernant l’usage de la force pendant les manifestations. Cette année encore, les populations autochtones, les personnes d’ascendance africaine et les communautés paysannes ont été touchées par le conflit armé de manière disproportionnée. Le problème des féminicides est resté extrêmement préoccupant, de même que la violence contre les personnes LGBTI. La Cour constitutionnelle a confirmé la dépénalisation de l’avortement lorsqu’il était pratiqué dans les 24 premières semaines de grossesse, mais un certain nombre d’obstacles entravaient toujours l’accès à celui-ci. Les défenseur·e·s des droits humains continuaient d’être la cible d’attaques et le gouvernement a annoncé des mesures visant à les protéger. Des progrès ont été réalisés dans certaines enquêtes sur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Les Vénézuélien·ne·s en quête d’une protection internationale ou qui essayaient d’avoir accès à d’autres dispositifs de régularisation se heurtaient toujours à des obstacles.
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