Depuis le dernier Examen périodique universel (EPU) du pays, qui avait eu lieu le 12 mai 2016, le gouvernement tanzanien a intensifié la répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Les autorités utilisent de manière abusive le système de justice pénale du pays pour arrêter et poursuivre en justice ceux et celles qui critiquent le gouvernement, en invoquant des accusations inventées de toutes pièces en vue de réprimer la dissidence pacifique.