De nouvelles images satellite, des enregistrements vidéo et des témoignages analysés par Amnesty International démontrent de manière convaincante que les autorités burundaises auraient enterré dans des fosses communes des individus tués par les forces de police le 11 décembre 2015. Mis en rapport avec le retrait de bon nombre de corps par les forces de sécurité avant qu’ils n’aient pu être identifiés, ces nouveaux éléments de preuve suggèrent une volonté délibérée de dissimuler ces agissements et d’empêcher la conduite d’une véritable enquête sur les événements du 11 décembre.