La crise des droits humains s’est aggravée au Myanmar. Les autorités militaires ont poursuivi leur campagne de répression de l’opposition pacifique et intensifié leurs opérations contre une résistance armée de plus en plus active. Les procès inéquitables, notamment de militant·e·s favorables à la démocratie et d’autres personnes considérées comme opposées au régime militaire, ont cette année encore été très nombreux et plus de 1 600 personnes ont été condamnées à des peines d’emprisonnement ou de travaux forcés, voire à la peine de mort. Les conflits armés intérieurs ont provoqué le déplacement de plus d’un demi-million de personnes. Des dizaines de milliers de Rohingyas déplacés depuis plus de 10 ans vivaient toujours dans des camps de l’État d’Arakan, où régnaient des conditions déplorables. Après le passage d’un cyclone dévastateur en mai, les autorités militaires se sont opposées à ce qu’une aide humanitaire leur soit apportée. De nombreux pays ont imposé des sanctions aux entreprises et aux individus ayant fourni au Myanmar du carburant destiné à son aviation militaire – carburant qui a permis à l’armée de mener des raids aériens contre des civil·e·s et des zones d’habitation, des lieux de culte et diverses autres infrastructures civiles. Les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique restaient extrêmement limités. Des journalistes ont été emprisonnés pour avoir fait leur travail, pourtant légitime.
Lire la suiteLa peine de mort est inscrite dans la législation
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