La sécurité nationale a continué à servir de prétexte pour empêcher l’exercice de certains droits, notamment les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Les discussions sur de nombreux sujets faisaient l’objet d’une censure étroite, sur Internet comme ailleurs. Des défenseur·e·s des droits humains, entre autres, ont été soumis à des détentions arbitraires et des procès inéquitables. La situation des droits humains dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang restait catastrophique et l’impunité persistait pour les graves violations des droits humains commises contre les Ouïghour·e·s, les Kazakh·e·s et d’autres minorités ethniques à majorité musulmane dans cette région. Des expert·e·s de l’ONU se sont inquiétés une nouvelle fois de la contribution des politiques et des programmes du gouvernement chinois à la destruction de la langue et de la culture de plusieurs groupes ethniques, dont les Tibétain·e·s. Des militant·e·s pour les droits des femmes ont subi du harcèlement, des manœuvres d’intimidation, des détentions arbitraires et des procès inéquitables. L’espace civique n’a cessé de diminuer à Hong Kong, où les autorités ont continué d’interdire largement les manifestations pacifiques et emprisonné des militant·e·s en faveur de la démocratie, des journalistes, des défenseur·e·s des droits humains et d’autres personnes en prétextant des infractions relatives à la sécurité nationale. Elles ont en outre tenté d’obtenir l’arrestation de militant·e·s de l’opposition ayant fui à l’étranger. Les tribunaux de Hong Kong se sont prononcés en faveur de certains droits des personnes LGBTI dans plusieurs affaires marquantes.
Lire la suiteLa peine de mort est inscrite dans la législation
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