Amnistie internationale a conclu que les abus subis par les travailleuses et travailleurs migrants titulaires de permis fermés, également connus sous le nom de “visas de travail liés”, ne peuvent pas être uniquement attribués aux actions ou aux manquements d’employeurs individuels ou d’agences de recrutement. Au contraire, dans plusieurs pays, ces abus sont intrinsèquement liés à des problèmes systémiques dans les programmes de migration temporaire de main-d’œuvre et les systèmes d’immigration permanente, ainsi qu’à des lacunes dans l’application des lois et réglementations en matière d’emploi, qui n’offrent pas une protection adéquate aux travailleuses et travailleurs migrants dans le pays de destination.