Nicaragua. Poursuite implacable de la stratégie de répression à l’approche des élections

Dans le contexte de la récente arrestation d’au moins cinq personnes – dont un candidat à l’élection présidentielle, des dirigeants étudiants et des représentants de petits paysans – et du harcèlement persistant de défenseur·e·s des droits humains, de journalistes et de médias indépendants, Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré :

« Malgré les appels lancés par la communauté internationale, la nouvelle vague d’arrestation de voix dissidentes se poursuit. Le gouvernement de Daniel Ortega ne se contente pas de faire la sourde oreille face à ces appels, il défie également la communauté internationale en multipliant les violations des droits humains.

Malgré les appels lancés par la communauté internationale, la nouvelle vague d’arrestation de voix dissidentes se poursuit. Le gouvernement de Daniel Ortega ne se contente pas de faire la sourde oreille face à ces appels, il défie également la communauté internationale en multipliant les violations des droits humains.

Erika Guevara-Rosas, Amnesty International

« Ces dernières semaines, la nouvelle série d’arrestations de militant·e·s politiques et de candidat·e·s à l’élection présidentielle a sidéré le monde, ces arrestations s’ajoutant au maintien en détention de plus de 100 personnes n’ayant fait qu’exercer leurs droits fondamentaux. La liste des personnes placées en détention injustement s’allonge de jour en jour, et le gouvernement ne donne aucun signe de relâchement de la répression. »

Ces dernières semaines, la nouvelle série d’arrestations de militant·e·s politiques et de candidat·e·s à l’élection présidentielle a sidéré le monde, ces arrestations s’ajoutant au maintien en détention de plus de 100 personnes n’ayant fait qu’exercer leurs droits fondamentaux.

Erika Guevara-Rosas

« Malgré les demandes des familles, les personnes arrêtées au cours des dernières semaines sont maintenues en détention au secret, et leurs proches et leurs avocat·e·s ne peuvent ni leur rendre visite ni vérifier leur statut et leur lieu de détention. Il existe des raisons suffisantes de craindre que leur intégrité physique et leur vie ne soient menacées. »

« La communauté internationale ne doit pas relâcher ses efforts visant à ce qu’il soit mis fin à cette répression. Il est indispensable qu’elle réagisse de façon plus énergique et coordonnée. En cette période critique, tous les efforts doivent converger vers cet objectif : obtenir qu’au Nicaragua les droits humains ne soient pas une utopie, mais une réalité. »