Équateur. Le gouvernement impose des restrictions injustes à l’entrée sur le territoire pour les Vénézuéliens

Compte tenu de ce qui a été observé au poste-frontière de Rumichaca, à la frontière entre l’Équateur et la Colombie, où les autorités équatoriennes empêchent les Vénézuéliens d’entrer en Équateur, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :

« Amnesty International demande au gouvernement du président Lenin Moreno de cesser de soumettre les Vénézuéliens à d’injustes restrictions à l’entrée sur le territoire équatorien, notamment en exigeant un extrait de casier judiciaire. Dans la pratique, ces mesures favorisent la xénophobie et empêchent ces personnes, qui ont besoin d’une protection internationale, d’entrer dans le pays.

Amnesty International demande au gouvernement du président Lenin Moreno de cesser de soumettre les Vénézuéliens à d’injustes restrictions à l’entrée sur le territoire équatorien, notamment en exigeant un extrait de casier judiciaire.

Erika Guevara-Rosas, Amnesty International

« Ces personnes, parmi lesquelles se trouvent des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées, ont besoin d’urgence de nourriture et d’un abri, et du fait de la grave crise des droits humains que traverse actuellement le Venezuela, il leur est impossible d’obtenir les documents que les autorités équatoriennes exigent, comme par exemple un extrait de casier judiciaire. »