Les effets de la pandémie de COVID-19 ont aggravé la crise persistante des droits humains. Le gouvernement de Nicolás Maduro a maintenu sa politique de répression. Des exécutions extrajudiciaires, des cas de recours excessifs à la force, des détentions arbitraires, des actes de tortures et d’autres mauvais traitements commis contre des personnes considérées comme des détracteurs du gouvernement ont continué d’être signalés. Des défenseur·e·s des droits humains, des journalistes et des militant·e·s ont subi des manœuvres d’intimidation, des actes de harcèlement, des attaques et des détentions. L’urgence humanitaire s’est aggravée et les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux ont cette année encore été violés. Le système de santé était de plus en plus mal en point et le pays a connu des pénuries d’eau, de carburant, de nourriture et d’électricité. L’impunité restait la norme pour les atteintes aux droits humains. La Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela, établie par l’ONU, a mis en évidence et condamné une impunité systémique. Le Bureau du procureur de la CPI a estimé qu’il y avait des motifs raisonnables de penser que des crimes contre l’humanité avaient été commis au Venezuela, et a annoncé l’ouverture d’une enquête officielle.
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