Les manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du mois de juillet ont été violemment réprimées. Des exécutions extrajudiciaires pourraient avoir eu lieu. Des milliers d’opposant·e·s, de défenseur·e·s des droits humains et de journalistes, dont des centaines de mineur·e·s, ont été arrêtés arbitrairement. Des détenu·e·s, y compris mineurs, auraient été torturés. Les conditions de détention ont continué de se détériorer. L’impunité pour les violations des droits humains restait la règle. La CPI a autorisé la reprise d’une enquête sur des allégations de crimes contre l’humanité. Les journalistes risquaient toujours d’être arrêtés de manière arbitraire et harcelés. Le gouvernement a poursuivi ses manœuvres visant à museler la presse indépendante. Des ONG de défense des droits fondamentaux ont été menacées de fermeture et les défenseur·e·s des droits humains s’exposaient à de sérieux risques. À la fin de l’année, plus de 7,89 millions de Vénézuéliennes et Vénézuéliens avaient quitté le pays. Les déversements de pétrole constatés à la raffinerie d’El Palito, dans l’État de Carabobo, ont eu de graves conséquences pour la faune marine. Le niveau de pauvreté restait élevé et la population ne bénéficiait pas d’une alimentation, d’un accès à l’eau et de soins de santé suffisants. Les violences contre les femmes perduraient et l’avortement constituait toujours une infraction pénale. Aucun progrès n’a été accompli sur la question des droits des personnes LGBTI. Dans l’Arc minier de l’Orénoque, les violences et l’exploitation minière illégale mettaient en péril les droits des populations autochtones. Le personnel du HCDH a été expulsé. Le mandat de la Mission d’établissement des faits sur le Venezuela [ONU] a été renouvelé.
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