Venezuela

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.
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L’accès aux droits économiques et sociaux était un problème majeur au Venezuela, où la plus grande partie de la population était en situation de grave insécurité alimentaire et ne pouvait bénéficier de soins de santé adéquats. Les forces de sécurité ont déployé une force excessive et fait usage d’autres mesures répressives face aux manifestations organisées par diverses catégories de la population qui entendaient faire valoir leurs droits économiques et sociaux, notamment le droit à l’eau. Les exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité restaient impunies. Avec l’assentiment du système judiciaire, les services du renseignement et d’autres forces de sécurité ont continué de détenir arbitrairement et de soumettre à la torture et à d’autres formes de mauvais traitements des hommes et des femmes considérés comme des opposant·e·s au gouvernement de Nicolás Maduro. La mission d’établissement des faits sur le Venezuela instaurée par l’ONU a mis en lumière une série de crimes contre l’humanité et demandé l’ouverture d’une enquête contre plusieurs fonctionnaires dont les noms ont été cités. Les conditions carcérales étaient toujours une source de préoccupation majeure, en particulier en ce qui concernait le surpeuplement et le respect de droits fondamentaux tels que l’accès à l’eau et à l’alimentation. L’utilisation de centres de détention illégaux restait également un sujet d’inquiétude. Des réformes législatives ont été adoptées dans le domaine de l’administration de la justice, mais les victimes de violations des droits humains se heurtaient toujours à des problèmes pour accéder à la justice et à des réparations. Entre 240 et 310 personnes restaient arbitrairement détenues pour des motifs politiques. L’État a mis en œuvre des mesures répressives contre des journalistes, des médias indépendants et des défenseur·e·s des droits humains. Dans l’Arc minier de l’Orénoque, les violences et l’exploitation minière illégale mettaient en péril les droits des populations autochtones. L’avortement était toujours une infraction pénale dans la quasi-totalité des circonstances. Les violences contre les femmes perduraient, malgré le cadre légal en vigueur. Aucun progrès n’a été accompli sur la question des droits des personnes LGBTI. À la fin de l’année, plus de 7,1 millions de Vénézuéliennes et Vénézuéliens avaient quitté leur pays.

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