Venezuela

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.
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Vue d'ensemble

Le manque d’accès aux droits économiques et sociaux restait vivement préoccupant au Venezuela, où la majeure partie de la population était en situation de grave insécurité alimentaire. Le système de santé publique était dans un état de profonde déliquescence. Le gouvernement n’a pas mis en œuvre les mesures humanitaires qui avaient été convenues en 2022 pour tenter de résoudre ces problèmes. Face aux manifestations en faveur des droits économiques et sociaux, les forces de sécurité ont eu recours à des mesures répressives, en faisant notamment usage d’une force illégale. Des personnes critiques à l’égard du président Nicolás Maduro ont été arrêtées arbitrairement, soumises à des disparitions forcées et torturées avec l’assentiment de l’appareil judiciaire. Le gouvernement a reconnu 455 cas de disparition forcée signalés depuis 2015, non résolus pour la majorité d’entre eux. Les exécutions extrajudiciaires perpétrées par les forces de sécurité restaient impunies. Malgré quelques libérations à la fin de l’année, les détentions arbitraires à caractère politique étaient toujours monnaie courante. La mission d’établissement des faits sur le Venezuela a mis en lumière des crimes contre l’humanité, demandé que des enquêtes soient menées sur les politiques répressives de l’État, et observé que la majorité de ses précédentes recommandations n’avaient pas été respectées. La CPI a poursuivi son enquête sur les crimes contre l’humanité commis au Venezuela, bien que le gouvernement ait tenté de suspendre le processus. Les conditions de vie en prison, où il était notamment difficile d’accéder à l’eau et à la nourriture, se sont encore détériorées. Dans l’Arc minier de l’Orénoque, les violences et l’exploitation minière illégale mettaient en péril les droits des populations autochtones. Un nombre considérable de Vénézuéliennes et de Vénézuéliens continuaient de fuir le pays, s’exposant à des arrestations arbitraires en cas de renvoi. L’accès aux services de santé sexuelle et reproductive était fortement entravé et l’avortement était toujours érigé en infraction. Les violences contre les femmes et les filles persistaient et les personnes LGBTI étaient toujours en butte à la discrimination.

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État de la peine de mort

Abolitionniste pour tous les crimes

La législation ne prévoit pas la peine de mort

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