Les civils doivent être protégés durant les opérations militaires en Libye

Amnesty International a exhorté vendredi 18 mars toutes les parties à faire de la protection des civils en Libye leur priorité, après l’adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies qui rend possible une éventuelle intervention militaire des forces internationales.

« Si nous nous félicitons que l’accent soit mis avec force sur la protection des civils en Libye dans la résolution 1973 du Conseil de sécurité, nous appelons néanmoins toutes les parties au conflit, y compris toute force extérieure agissant sous l’autorité du Conseil de sécurité, à placer la protection des civils au-dessus de toute autre considération », a déclaré Claudio Cordone, directeur général à Amnesty International.

« Il est absolument essentiel que toutes les forces libyennes ainsi que les forces étrangères qui pourraient prendre part au conflit respectent pleinement le droit de la guerre. » L’organisation a également appelé l’ensemble des parties concernées à veiller à ce que tous les civils souhaitant fuir le pays puissent atteindre les frontières en toute sécurité, et à garantir que toute personne fuyant la Libye se voit immédiatement accorder l’accès au pays qu’elle parviendra à atteindre, sans discrimination.

Jeudi 17 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 1973 par dix voix pour et cinq abstentions. Cette résolution autorise les États membres à prendre toutes les mesures nécessaires, excepté l’envoi d’une force d’occupation étrangère, afin de protéger les civils et les zones peuplées de civils qui risquent d’être attaqués en Libye.