Le procès de Ioulia Tsvetkova, artiste et militante originaire de Komsomolsk-sur-l’Amour, dans l’Extrême-Orient russe, touche à sa fin. Le 14 juin, le parquet a requis une peine de trois ans et demi d’emprisonnement pour des accusations absurdes de « production et diffusion de matériaux pornographiques » pour avoir mis en ligne ses dessins, destinés à promouvoir une perception positive du corps féminin. L’audience finale doit avoir lieu le 12 juillet. Ioulia Tsvetkova fera alors sa déclaration finale et la sentence sera rendue publique peu après.