Au Rwanda, la liberté d’expression est restreinte de façon injustifiable depuis des années. Dans les mois qui ont précédé l’élection du président de la République en août 2010, la liberté de parole a subi de graves restrictions, qui perdurent. La campagne présentée ici par Amnesty International demande au gouvernement rwandais de permettre aux hommes politiques de l’opposition, aux journalistes, aux défenseurs des droits humains et autres personnes souhaitant s’exprimer de le faire sans crainte pour leur sécurité. L’organisation lui demande aussi d’accélérer le processus d’examen de la loi relative à l’« idéologie génocidaire » et de la loi de 2009 sur les médias.