Ce rapport s’est penché sur les cas de personnes qui ont été tuées ou blessées lors d’interventions des forces de défense et de sécurité du Mali qui ont fait usage de la force meurtrière dans le contexte des manifestations antigouvernementales qui ont débuté en mai 2020 et du coup d’État du 18 août 2020. Les victimes ne doivent pas être oubliées. Les autorités doivent mener des enquêtes sur tous les cas de décès et de blessures survenus pendant les manifestations et le coup d’État et poursuivre les responsables présumés devant les tribunaux ordinaires.