Des dizaines d’anciens responsables gouvernementaux, d’avocat·e·s, de juges et de défenseur·e·s des droits humains ont été accusés d’avoir organisé un coup d’État en 2019 et ont été inculpés d’infractions formulées en des termes vagues. L’ex-présidente par intérim, Jeanine Áñez, a été placée en détention préventive. Un rapport publié par le Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI) a mis en évidence le manque d’indépendance du système judiciaire bolivien et la nécessité d’abroger un décret de grâce qui favorisait l’impunité pour les violations des droits humains. Les peuples autochtones qui défendaient leurs territoires et l’environnement ont cette année encore subi des actes de harcèlement et des attaques. Le gouvernement n’a pas protégé les forêts. Le pays a affronté une troisième vague de la pandémie de COVID-19. Les professionnel·le·s de la santé ont dénoncé le non-paiement de leurs salaires et l’insécurité de leurs conditions de travail.
Lire la suiteN’utilise pas la peine de mort