Amnesty International demande aux autorités – et en particulier à l’Assemblée législative plurinationale – d’accorder un degré de priorité élevé au débat sur la création d’une commission vérité durant la session parlementaire en cours (2016-2017), qui s’est ouverte vendredi 22 janvier. Une commission de ce type permettrait l’émergence d’informations exhaustives et fiables sur les graves atteintes aux droits humains commises en Bolivie durant les 18 années au pouvoir de gouvernements militaires et autoritaires (1964-1982). Cette commission aurait également pour tâche d’apporter son assistance dans le cadre de procédures judiciaires en relation avec des violations graves, afin de faire progresser et de contribuer à garantir l’octroi de réparations complètes aux victimes et familles de victimes.