Cette année encore, l’incapacité des autorités à remédier aux causes profondes de la surpopulation carcérale a engendré des conditions de détention inhumaines. La castration chirurgicale a été introduite comme peine dans les affaires de viol d’enfant. L’espace civique a été fortement restreint, en particulier durant les élections législatives. Les droits à la liberté d’association, d’expression et de réunion pacifique ont été réprimés. Les autorités ont utilisé le logiciel espion Predator pour surveiller des membres de l’opposition politique. Des phénomènes climatiques extrêmes et la sécheresse ont entraîné des déplacements internes de grande ampleur, qui ont touché les femmes de façon disproportionnée. Le taux de violences sexuelles à l’encontre des filles restait élevé, et les victimes recevaient peu de soutien. Des personnes atteintes d’albinisme ont été victimes d’enlèvement et de meurtre.
Lire la suiteLa législation ne prévoit pas la peine de mort
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