Dans le contexte des élections de janvier, les forces de sécurité se sont livrées à des manœuvres d’intimidation pour réprimer des membres et des sympathisant·e·s de l’opposition. Elles ont notamment eu recours à des arrestations arbitraires, des enlèvements, des détentions au secret prolongées, des disparitions forcées et des poursuites judiciaires. Les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association ont été fortement restreints ; les autorités ont pris pour cible des organisations travaillant sur les droits humains et bloqué l’accès à Internet pendant cinq jours. La Haute Cour a levé l’assignation à résidence imposée au principal dirigeant de l’opposition. Le déploiement de la vaccination a été lent. L’État a ordonné à des entreprises agroalimentaires d’interrompre l’expulsion de leurs terres plusieurs milliers de personnes, et la Cour constitutionnelle a statué que des populations autochtones avaient été expulsées illégalement de leurs terres ancestrales. Le président a refusé de donner son assentiment à une loi qui, si elle était promulguée, pourrait renforcer la protection accordée aux victimes de violences sexuelles, mais érigerait en infraction les relations sexuelles consenties entre personnes de même sexe. L’Ouganda est resté le pays d’Afrique qui accueillait le plus grand nombre de personnes réfugiées.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi