Le gouvernement fédéral a continué de restreindre l’aide humanitaire au Tigré et a interrompu tout acheminement de cette aide entre août et novembre. Des milliers de Tigréens et Tigréennes étaient maintenus arbitrairement en détention dans des conditions épouvantables, souvent dans des lieux de détention non officiels, sans pouvoir consulter un·e avocat·e. Des responsables de l’opposition sont restés détenus au mépris de décisions de justice ordonnant leur libération. Les forces de sécurité gouvernementales et les groupes armés se sont rendus responsables d’homicides illégaux de civil·e·s, qui s’apparentaient dans certains cas à des crimes de guerre. Malgré les promesses, aucune enquête n’a été menée sur ces crimes. Dans la région Afar, les forces tigréennes ont commis de multiples viols et autres violences sexuelles dans le cadre du conflit. Le droit à la liberté d’expression a été fortement mis à mal dans le pays.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi