À la suite de la condamnation à mort par la Haute cour de Ruth Kamande pour le meurtre de son petit ami, Irungu Houghton, directeur exécutif d’Amnesty International Kenya, a déclaré :
Nous déplorons que le Kenya continue d'appliquer cette forme de sanction cruelle, inhumaine et dépassée. Cette condamnation est un revers pour le bilan progressiste du pays qui a commué des condamnations à mort en peines d'emprisonnement.
Irungu Houghton, directeur exécutif d’Amnesty International Kenya
« Nous déplorons que le Kenya continue d’appliquer cette forme de sanction cruelle, inhumaine et dépassée. Cette condamnation est un revers pour le bilan progressiste du pays qui a commué des condamnations à mort en peines d’emprisonnement.
« Il n’a pas été prouvé de manière crédible que la peine capitale ait un effet plus dissuasif que les autres sanctions légales. Il faut commuer immédiatement cette sentence et réhabiliter Ruth Kamande. »
Complément d’information
Ruth Kamande a été condamnée à mort après avoir été déclarée coupable du meurtre de son petit ami en 2015, tué de 25 coups de couteau.
Il faut commuer immédiatement cette sentence et réhabiliter Ruth Kamande.
Irungu Houghton, directeur exécutif d’Amnesty International Kenya
Le Kenya a fait de grandes avancées contre l’usage de la peine de mort. Il n’a procédé à aucune exécution depuis 30 ans et deux présidents ont commué les condamnations à la peine capitale de tous les condamnés à mort au cours des 10 dernières années.
Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception, quelles que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur et la méthode d’exécution utilisée par l’État. La peine capitale viole le droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il s’agit du châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.