Une année s’est écoulée depuis la disparition et la mort de Santiago Maldonado. Les autorités argentines doivent absolument résoudre cette affaire et respecter leur obligation de garantir les droits de sa famille à la vérité, à la justice et à des réparations, a déclaré Amnesty International.
« Les autorités judiciaires doivent aller de l’avant et mener une enquête impartiale, indépendante et exhaustive afin d’établir les causes de la mort de Santiago Maldonado, et s’il s’avère que des agents de l’État sont responsables de sa mort, ces derniers devront être déférés à la justice sans délai et sans ingérence d’aucune sorte, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Les autorités judiciaires doivent aller de l’avant et mener une enquête impartiale, indépendante et exhaustive afin d’établir les causes de la mort de Santiago Maldonado, et s’il s’avère que des agents de l’État sont responsables de sa mort, ces derniers devront être déférés à la justice sans délai et sans ingérence d’aucune sorte.
Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International
Santiago Maldonado, militant âgé de 28 ans, a disparu le 1er août 2017 à la suite d’une violente opération menée par la gendarmerie nationale argentine sur le territoire de la communauté mapuche de Pu Lof, dans le département de Cushamen (province de Chubut).
Santiago Maldonado était arrivé la veille sur le territoire de cette communauté afin de l’aider dans les démarches entreprises pour récupérer des terres tribales. Son corps a été retrouvé le 17 octobre près du fleuve Chubut, à 400 mètres en amont de l’endroit où il avait été vu vivant pour la dernière fois.