Abir Moussi, figure de l’opposition détenue arbitrairement, fait l’objet de poursuites pénales dans le cadre de deux procédures judiciaires distinctes pour avoir exercé légitimement ses droits aux libertés d’expression et de réunion pacifique. L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a déposé quatre plaintes contre Abir Moussi à la suite de ses critiques publiques à l’égard du processus électoral. Elle est poursuivie au titre du décret-loi n° 54, texte draconien sur la cybercriminalité.