Les cas de brutalités arbitraires à l’encontre des sympathisants du Civic United Front ont considérablement diminué depuis le mois d’avril sur l’île de Zanzibar. À cette période, la police avait battu plus de 300 sympathisants de ce mouvement d’opposition et l’un d’entre eux aurait succombé à ses blessures. Les appels lancés par Amnesty International sont restés sans réponse, tant de la part du gouvernement de Zanzibar que du gouvernement de la République-Unie de Tanzanie. Toutes les personnes arrêtées et inculpées de « vagabondage » ou d’autres infractions pénales ont été libérées sous caution.