Le gouvernement a maintenu l’interdiction totale, instaurée par l’ancien président en 2016, des rassemblements et autres activités organisés par des partis politiques. L’État a continué de s’en prendre aux médias en ligne au moyen de réglementations répressives, malgré ses promesses de réforme de la législation relative aux médias. Dans la division de Loliondo (nord de la région d’Arusha), les forces de sécurité ont eu recours à une force excessive et intimidé des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes lors de l’expulsion forcée de membres du peuple autochtone masaï. L’engagement de lever l’interdiction discriminatoire pour les filles enceintes et les jeunes mères d’aller à l’école n’a pas été mis en œuvre. Le projet de construction de l’Oléoduc d’Afrique de l’Est s’est poursuivi malgré les menaces qu’il pourrait faire peser sur l’environnement et sur les moyens de subsistance et la santé des populations locales. Les personnes et les organisations à qui le système judiciaire national n’avait pas rendu justice ne pouvaient toujours pas saisir directement la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi, mais n’a pas exécuté depuis au moins 10 ans
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