Après le décès soudain du président John Magufuli, la nouvelle cheffe de l’État a mis sur pied un comité d’experts afin d’améliorer la gestion de la pandémie de COVID-19 par les autorités, marquant ainsi un changement radical par rapport à la politique de son prédécesseur, qui refusait de reconnaître la réalité de cette pandémie. L’État a continué de limiter les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique en appliquant des mesures draconiennes contre les membres de l’opposition politique, les défenseur·e·s des droits humains, les journalistes et les médias. Cette année encore, les autorités ont fait pression sur les réfugié·e·s burundais pour qu’ils retournent dans leur pays. Le gouvernement a levé l’interdiction pour les filles enceintes d’aller à l’école.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi, mais n’a pas exécuté depuis au moins 10 ans