À Amnesty Tech, nous pensons qu’il est temps que la technologie accorde une place centrale aux personnes et aux droits humains.
Nous sommes un mouvement de 10 millions de personnes et nous avons aussi intégré à notre équipe des hackeurs/hackeuses, des codeurs/codeuses, des scientifiques spécialistes des données et des technicien·ne·s.
Nous enquêtons. Nous faisons campagne. Nous nous employons à faire évoluer les politiques. Nous luttons pour la justice. Nous amenons les puissants à rendre des comptes. Nous traçons la voie à suivre en ce qui concerne l’avenir des droits humains et de la technologie pour :
Recâbler Internet afin que les personnes et les droits humains occupent une place prépondérante, en veillant à ce que les géants technologiques soient soumis à une réglementation qui protège efficacement les droits fondamentaux, et à ce que les entreprises en général soient plus transparentes et plus responsables.
Résister à une utilisation de la technologie qui vise à réduire au silence les militant·e·s, en empêchant la surveillance illégale, la censure et les coupures de l’accès à Internet.
Réécrire le code de façon à protéger les droits humains, en faisant en sorte que la discrimination et les préjugés ne soient plus programmés dans les algorithmes qui prennent des décisions susceptibles de changer des vies.
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L’actualité d’Amnesty Tech
Notre travail
Ce que nous lisons, ce que nous savons, où nous allons et même ce que nous pensons. Tous nos faits et gestes sont constamment scrutés par une poignée d’entreprises puissantes, dont Meta et Google.
Plus nous passons de temps sur leurs plateformes, plus elles collectent de données et plus elles gagnent d’argent. Ce modèle économique fondé sur la surveillance entraîne une amplification du contenu agressif et haineux, ce qui a des conséquences dévastatrices dans le monde réel.
À Amnesty Tech, nous dévoilons les dommages que provoque ce modèle et faisons campagne pour que les géants technologiques soient soumis à une réglementation qui protège efficacement les droits humains, tout en les incitant à devenir plus transparents et plus responsables.

Du Mexique au Maroc, les pouvoirs publics déploient tout un arsenal d’outils en ligne sophistiqués pour épier illégalement des militant·e·s et des journalistes. Lorsqu’un gouvernement s’en prend aux personnes qui défendent nos droits, nous sommes tous et toutes en danger. Nous faisons campagne pour mettre fin à la surveillance illégale et ciblée qui vise les défenseur·e·s des droits humains.
Security Lab
Notre Security Lab (laboratoire spécialisé sur la sécurité) mène des enquêtes techniques de pointe sur les attaques en ligne contre des militant·e·s et des journalistes. Il met au point des outils et des services qui contribuent à protéger les militant·e·s de ces attaques, tout en collaborant plus largement avec les militant·e·s actifs sur Internet pour les aider à identifier les menaces numériques, des logiciels espions aux coupures de l’accès à Internet, et à réagir face à ces dangers.
Digital Forensics Fellowship
La Digital Forensics Fellowship (bourse de formation en criminalistique numérique) vise à renforcer les compétences techniques de militant·e·s du monde entier. Les bénéficiaires collaborent avec des spécialistes au sein du Security Lab afin d’approfondir leur connaissance de la criminalistique numérique pour contribuer à protéger leur communauté des menaces numériques.

La technologie biométrique – y compris la reconnaissance faciale et l’interprétation du langage corporel, en passant par la détection des émotions – menace nos droits humains. La technologie accentue la discrimination systémique et se trouve souvent instrumentalisée par les organes chargés de l’application des lois au détriment de populations marginalisées.
Cette technologie intrusive retourne notre identité contre nous-même et sape les droits fondamentaux. Nous enquêtons sur l’impact des technologies de ce type et faisons campagne en faveur d’une interdiction des infrastructures numériques qui sont incompatibles avec les droits humains. Il s’agit notamment de faire interdire le recours aux systèmes de reconnaissance faciale, qui portent atteinte au droit au respect de la vie privée et menacent les droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression.

Chaque mois, plus de cinq millions d’enfants font leurs premiers pas sur Internet. Nous avons noué un partenariat important avec les jeunes pour veiller à ce que les technologies numériques protègent leurs droits, leur santé et leur bien-être.
Des algorithmes qui amplifient les complexes jusqu’aux influenceurs et influenceuses qui colportent des discours haineux, les dangers des espaces en ligne pour les enfants et les jeunes font fréquemment les gros titres. Mais trop peu d’actions sont menées pour modifier cet état de fait, et les jeunes sont pratiquement exclus du débat.
Dans le cadre du partenariat, nous menons des recherches et des campagnes pour faire en sorte que les jeunes puissent bâtir un environnement sans danger en ligne et s’y épanouir.

Ce sont de plus en plus souvent des machines qui décident qui aura accès à un logement, à l’éducation, à la santé ou à d’autres avantages. Si les garanties nécessaires ne sont pas en place, ces systèmes opaques fondés sur des technologies algorithmiques ancrent, automatisent et amplifient les inégalités et la discrimination qui existent déjà dans la société.
Notre Algorithmic Accountability Lab (laboratoire de la responsabilité algorithmique) est une équipe de scientifiques spécialistes des données, de chercheurs et chercheuses travaillant sur les droits humains et de spécialistes des droits économiques et sociaux qui mènent des recherches de pointe sur l’utilisation des systèmes algorithmiques par les États.
Nous enquêtons sur les dangers des systèmes algorithmiques discriminatoires et faisons campagne pour la justice lorsque des personnes ou des groupes sont privés de leurs droits fondamentaux.
