La Loi sur la cybersécurité, très répressive et non conforme au droit international ni aux normes en la matière, limitait toujours fortement la liberté d’expression. Les manifestations emmenées par le mouvement étudiant ont été violemment réprimées par la police, les forces armées et divers groupes fidèles à la Ligue Awami, l’ancien parti au pouvoir. Face aux violences, qui ont fait plusieurs centaines de morts et des milliers de blessé·e·s, de nombreuses voix se sont élevées, tant dans le pays qu’au niveau international, pour demander des réformes. Le nouveau gouvernement par intérim a commencé à s’attaquer à la question des disparitions forcées, mais les familles des personnes disparues attendaient toujours que la vérité soit établie et que justice soit faite. Les réfugié·e·s rohingyas vivaient toujours dans des camps, dans des conditions déplorables et privés des services les plus essentiels. Les minorités religieuses et les peuples autochtones ont été la cible de violences. Des ouvrières et ouvriers du secteur du textile ont cette année encore été victimes d’actes d’intimidation et de harcèlement. Leurs droits à la liberté d’association et de réunion pacifique n’ont pas été respectés.
Lire la suiteLa peine de mort est inscrite dans la législation
Des outils de campagne que vous pouvez utiliser pour intervenir en urgence et protéger les droits fondamentaux des personnes.
Rapports, briefings, déclarations, communications et autres ressources produites par les chercheurs d’Amnesty.
Amnesty International South Asia 23/2 Horton Place, Colombo 7, Sri Lanka
+94 72 737 5467