Les défenseur·e·s des droits humains, les journalistes et les personnes qui participaient à des manifestations risquaient toujours de faire l’objet de poursuites judiciaires, d’un recours excessif à la force ou de violences, voire d’être tués. L’armée et la Garde nationale ont cette année encore commis des violations des droits humains, dont de possibles exécutions extrajudiciaires, et l’impunité régnait toujours. Les disparitions représentaient un problème majeur, dont le gouvernement tendait manifestement à minimiser l’ampleur. Les personnes à la recherche de disparu·e·s couraient des risques considérables. La détention arbitraire restait une pratique courante et plusieurs modifications de la Constitution sont venues menacer l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les violences fondées sur le genre et les féminicides, y compris sur des personnes transgenres, étaient fréquents. Des progrès ont été enregistrés en matière d’accès à l’avortement, bien que certains États n’aient toujours pas dépénalisé cette intervention. Les demandeurs et demandeuses d’asile se heurtaient à des délais excessifs de traitement de leurs dossiers et se voyaient privés de leurs droits les plus élémentaires. La situation à la frontière avec les États-Unis était de plus en plus dangereuse pour les migrant·e·s attendant d’obtenir un rendez-vous auprès des services d’immigration américains. La reconnaissance des peuples autochtones et des personnes d’ascendance africaine a été officiellement inscrite dans la Constitution. Le gouvernement continuait d’encourager la production et l’utilisation de carburants fossiles. Le « Train maya » et l’aéroport international de Tulum étaient toujours en activité, malgré les inquiétudes que ces infrastructures suscitaient en matière d’environnement.
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