Face aux manifestations d’une ampleur historique qui ont eu lieu en juillet, les autorités cubaines ont emprisonné plusieurs centaines de manifestant·e·s, dont près de 700 étaient toujours incarcérés à la fin de l’année. Les autorités ont renforcé leur dispositif de répression de la liberté d’expression et de réunion en procédant à la surveillance physique de militant·e·s des droits humains, d’artistes et de journalistes, et en assignant ces personnes à domicile, en les soumettant à des détentions arbitraires, en bafouant leur droit à une procédure régulière et, dans certains cas, en leur infligeant des mauvais traitements. Elles ont aussi perturbé le fonctionnement d’Internet. La situation économique a continué de se détériorer et le gouvernement des États-Unis a maintenu son embargo économique.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi