République démocratique du Congo

Amnesty International ne prend pas position sur les questions de souveraineté ou les conflits territoriaux. Les frontières apparaissant sur cette carte sont basées sur les données géospatiales des Nations unies.
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Vue d'ensemble

Le conflit entre groupes armés et forces gouvernementales s’est intensifié et les attaques contre des civil·e·s se sont poursuivies. Une centaine de civil·e·s au moins ont été tués lors de pilonnages aveugles menés par les forces militaires de l’État et par des groupes armés. Les forces gouvernementales ont procédé à l’exécution extrajudiciaire de 250 personnes. Le nombre de cas signalés de violences sexuelles ou fondées sur le genre, notamment de violences sexuelles liées aux conflits, a augmenté de façon inquiétante. Le pays comptait plus de sept millions de personnes déplacées, qui vivaient dans des conditions effroyables ; 80 % d’entre elles avaient fui un conflit armé. L’expansion de projets miniers a conduit à des expulsions forcées de grande ampleur et à la privation de certains droits, notamment au logement, à la santé, à l’eau et à d’autres services de base. Les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association ont été restreints, en particulier dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, où une forme de loi martiale était en vigueur. Des militant·e·s, des membres de l’opposition, des journalistes et d’autres personnes ont fait l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires et ont été privés de leur droit à un procès équitable. Un membre d’un parti d’opposition a été condamné à une peine d’emprisonnement après avoir déclaré qu’il avait été violé pendant sa détention arbitraire. Plus de 120 détenu·e·s sont morts et des centaines de prisonnières ont été violées à la prison de Makala lors de ce que les autorités ont décrit comme une tentative d’évasion. Le nombre de condamnations à mort est monté en flèche après l’annonce par le gouvernement d’une future reprise des exécutions. Le ministre de la Justice a demandé au procureur général d’engager des procédures judiciaires à l’encontre de celles et ceux qui défendaient les droits des personnes LGBTI. Le procureur de la CPI a annoncé la réactivation des enquêtes sur les crimes relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022.

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État de la peine de mort

Non abolitionniste

La peine de mort est inscrite dans la législation

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