Le conflit armé et les violences qui se sont poursuivis ont fait des milliers de morts, entraîné des déplacements massifs de population et donné lieu à des violences sexuelles généralisées. Bien que les tribunaux militaires aient examiné au moins 10 affaires de crimes de droit international, l’impunité demeurait répandue. Les crises économique, sociale et humanitaire ont perduré, s’aggravant même sous l’effet du COVID-19 et d’autres épidémies. Le recours aux arrestations arbitraires et aux détentions illégales était une pratique courante dans toute la République démocratique du Congo (RDC). Les conditions carcérales étaient toujours inhumaines. Les rassemblements et les manifestations organisés par des partis d’opposition ou des organisations de la société civile jugées critiques à l’égard du régime ont souvent été interdits ou violemment réprimés. Cette année encore, des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes ont été la cible d’agressions et de menaces : au moins trois journalistes ont été tués. Des projets miniers ont engendré une pollution grave, ce qui a eu des répercussions considérables sur les droits humains. L’éducation des enfants a été interrompue par les grèves du corps enseignant, qui réclamait des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail.
Lire la suiteMaintient la peine de mort dans la loi