Jammu-et-Cachemire. Il faut que le Conseil de sécurité de l’ONU maintienne la paix et la sécurité

À l’approche d’une consultation à huis clos sur la situation au Jammu-et-Cachemire qui se tiendra au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) le 16 août 2019, Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International, a déclaré :

La population du Jammu-et-Cachemire ne doit pas être un pion dans la crise politique et la communauté internationale doit réclamer d’une seule voix que les droits humains de ces personnes soient respectés.

Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International

« Pour la première fois en plusieurs décennies, le Conseil de sécurité de l’ONU se saisit de la question du Jammu-et-Cachemire. Il faut que ses membres se souviennent que leur mandat consiste à maintenir la paix et la sécurité au niveau international, et ils doivent s’efforcer de résoudre le problème en accordant une place centrale aux droits humains de la population de cette région troublée.

« Nous appelons une nouvelle fois les autorités indiennes à agir conformément au droit international relatif aux droits humains et aux normes connexes à l’égard des personnes qui vivent au Jammu-et-Cachemire, notamment en ce qui concerne l’arrestation et la détention d’opposants politiques ainsi que le droit à la liberté et le droit de circuler librement.

« Les agissements des autorités indiennes ont jeté des vies ordinaires dans la tourmente en infligeant à des personnes des souffrances et des angoisses inutiles, qui s’ajoutent aux violations des droits humains que celles-ci subissent depuis des années.

« La population du Jammu-et-Cachemire ne doit pas être un pion dans la crise politique et la communauté internationale doit réclamer d’une seule voix que les droits humains de ces personnes soient respectés. »