L’espace civique a encore été réduit, des organismes financiers et d’enquête nationaux ayant été utilisés pour attaquer la société civile, des défenseur·e·s des droits humains, des militant·e·s, des journalistes et des personnes qui critiquaient le pouvoir. Les autorités ont continué de démolir illégalement des biens appartenant à des minorités religieuses afin de sanctionner ces dernières de manière extrajudiciaire. Le Code de procédure pénale et le Code pénal, qui dataient de l’époque coloniale, ont été abrogés et remplacés par de nouvelles lois qui incluaient elles aussi des dispositions problématiques, comme celles sur la sédition. Des restrictions de déplacements ont été imposées à des universitaires, des journalistes et des défenseur·e·s des droits humains au moyen de la suspension de leur visa de travail, de refus d’entrée dans le pays et de révocation de leur statut de citoyen·ne indien d’outre-mer. La Commission électorale a organisé, pour la première fois depuis 10 ans, des élections législatives dans l’État de Jammu-et-Cachemire. L’État du Manipur a continué d’être déchiré par des violences ethniques.
Lire la suiteLa peine de mort est inscrite dans la législation
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