Ce rapport montre que les violations des droits des enfants, en particulier des filles, peuvent résulter non seulement d’actes commis directement par des agents de l’État, mais aussi du non-respect par l’État de son obligation de protéger les enfants de la violence au sein de leurs propres famille et entourage. Au Nicaragua, les viols et les agressions sexuelles sont monnaie courante, et la majorité des victimes sont des personnes jeunes et de sexe féminin. Ce rapport souligne aussi les conséquences de la loi de 2008 qui criminalise toutes les formes d’avortement pour les jeunes filles qui se retrouvent enceintes à la suite d’un viol.
Index: AMR 43/008/2010