Trente-trois hommes sont toujours détenus arbitrairement au siège du Service national de la sûreté et du renseignement, dans le quartier de Djebel, à Djouba, la capitale du Soudan du Sud. L’un d’eux, Christopher Gwagbwe, est un prêtre d’une soixantaine d’années affilié à l’Église épiscopalienne charismatique. Son état de santé se détériore à cause de ses mauvaises conditions de détention et il n’a eu le droit à aucune visite de sa famille depuis novembre 2015.