Le gouvernement a continué de stigmatiser les féministes et les défenseur·e·s des droits humains qui dénonçaient son inaction face aux violences fondées sur le genre. Dans certains États, les forces de sécurité n’ont pas hésité à brutalement réprimer les mouvements de contestation de femmes. Les meurtres de journalistes atteignaient toujours des sommets, alors même que les victimes bénéficiaient bien souvent au moment de leur mort de mesures de protection officielles. Plus de 109 000 personnes étaient portées manquantes ou avaient été victimes de disparition à la fin de l’année. La militarisation des missions de sécurité publique s’est accentuée et la participation des forces armées à ces missions jusqu’en 2028 a été inscrite dans les textes. La Garde nationale a eu recours à plusieurs reprises à une force excessive. Du fait du manque de transparence, de l’absence d’obligation de rendre des comptes et des difficultés d’accès à l’information, les victimes d’atteintes aux droits humains et leurs familles avaient beaucoup de mal à accéder à la vérité, à la justice et à des réparations.
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